“Inchydoney Memories” élevage de lévriers Greyhounds en Bourgogne
“Inchydoney Memories”élevage de lévriers Greyhounds en Bourgogne

Les origines des courses de lévriers

Les lévriers côtoient les hommes depuis des temps immémoriaux. Ils les ont longtemps accompagnés à la chasse, où leurs aptitudes de poursuite à vue hors pair en faisaient de redoutables assistants. En raison de leur spécialisation extrême, les lévriers ont vu leur action de chasse codifiée pour devenir un sport à part entière.

Les origines du coursing se perdent dans la nuit des temps.

Dès l’Antiquité

Dès l’Antiquité, de riches Gaulois pratiquent le coursing : ils envoient leurs esclaves tôt le matin, repérer où sont les lièvrs, avant de se rendre sur les zones à cheval, accompagnés de leurs lévriers. Il s’agit bel et bien d’une chasse de loisirset non de subsistance.

Les Grecs ont également chassé le lièvre ainsi. Au IIe siècle , dans son “Traité sur la chasse”, l’historien grec Flavius Arrien décrit les qualités des lévriers anciens - les vertragi - et lance le premier code du coursing, avec ses règles éthiques et son code d’honneur. Il ne s’agit plus de tuer des lièvres pour le plaisir, mais d’assister à un concours et à une lutte de vitesse entre les lévriers.

L’historien conseille ainsi de ne pas lâcher plus de deux lévriers sur le même lièvre et d’accorder à la proie une avance suffisante. “Les vrais chasseurs se réjouissent lorsque le lièvre trouve quelque moyen de s’échapper.” Les lièvres pris vivants par les lévriers sont remis en liberté. Un code de respect identique est appliqué aux lévriers, qui sont choyés, entraînés et soignés avec les plus grands égards.

Du Moyen-Âge au XIXe siècle

Durant le Moyen-Âge et jusqu’au XVIe siècle, les lévriers sont cités dans quantité de chansons de gestes et d’ouvrages consacrés à la chasse. Seuls les nobles, qui avaient le droit de chasser, disposaient aussi du droit de posséder des lévriers. Ils étaient alors utilisés uniquement à poursuivre le gibier.

Seigneurs et rois de France firent des lévriers leurs chiens favoris. Louis XI en faisait rechercher jusqu’en Espagne, François Ier en recevait de Russie, Louis XII les faisaient chasser dans les Tuileries. Par la suite, après Louix XIII, les Bourbons n’eurent point les même intérêt pour les lévriers. Sans disparaître tout à fait, il semble que la chasse avec lévriers ait commencé à décliner en France à partir diu XVIIIe siècle, pour être finalement interdite par la loi du 3 mai 1844.

Ce n’est qu’à la fin des années 1870 que les épreuves de travail pour les lévriers ont été instaurées en France, avec un premier réglement pour la poursuite à vue sur leurre adopté par la Société centrale canine... seulement en 1984.

En Angleterre au contraire, le coursing se développe et se perfectionne depuis l’époque de Henry VIII. Et c’est sous le règne de la reine Elizabeth I, au XVIe siècle, que le coursing est codifié par le duc de Norfolk. Il paraît d’ailleurs que la reine était passionnée de cette activité.

Gravure de William Frank Calderon - collection personnelle Cloux

De nos jours

Gravure de David Cunliffe - collection personnelle Cloux

En 1836 se disputa pour la première fois une épreuve qui est toujours un événement majeur outre-Manche : la Waterloo Cup, qui réunit l’élite des Greyhounds. Dans tout le Royaume-Uni, de septembre à avril, se déroulent des courses - des matches - publics.

En France, on tenta d’introduire et de vulgariser le coursing. Les premières réunions furent organisées par Alfred de Sauvonière, en 1875 et 1880, à Levallois, à Bagatelle et à Enghien. Ces tentatives furent infructueuses et rapidement abandonnées.

La poursuite à vue moderne, sur leurre, est pratiquée de nos jours par toutes les races de lévriers, depuis le minuscule Petit Lévrier Italien jusqu’au géant Irish Wolfhound. Si les règles originelles n’ont pas beaucoup changé, le lièvre est désormais remplacé par un leurre artificiel, tracté par un moteur, selon un système de câbles et poulies au sol.

Les courses en France

Les courses de lévriers sont strictement encadrées et contrôlées. Il existe deux grands types d’épreuves

  1. Les épreuves de travail : sous contrôle de la Société centrale canine, elles se composent des épreuves nationales sur cynodrome (ENC) et des épreuves de poursuite à vue sur leurre (PVL), dans le but de préserver et améliorer - en parallèle des activités de beauté - les qualités originelles et aptitudes naturelles des lévriers. Ces épreuves donnent chacune lieu à un championnat national réglementé par la Commission nationale d’utilisation des lévriers (CNUL).
  2. Les épreuves de Pari Mutuel : elles sont régies par la Fédération française des sociétés de courses de lévriers (association de loi 1901 sous contrôle du ministère de l’Agriculture) et se déroulent sur cynodrome. Le Pari Mutuel privilégie le sport.

Le Greyhound...

Puissance, élégance, noblesse, loyauté... Un grand lévrier qui sait se faire discret. Un athlète calme et facile à vivre... Un compagnon fidèle, pour la VIE !

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